Avec
Claire Faurot
Laura Pelerins
Isabelle Zanotti
Alain Guillo
Miguel-Ange Sarmient
Piano Jean-Christophe Déjean ou Thierry Pichat Contrebasse Alexandre Perrot Batterie Jean-Baptiste Paliès Mise en scène, lumière et scénographie Jean-Luc Paliès Textes Louise Doutreligne Direction musicale et arrangements Isabelle Zanotti Costumes Madeleine Nys Régie générale Alain Clément
Spectacle musical
Selon Denis Poulot imité par Zola, le « sublime » est cet ouvrier du second Empire, forte tête refusant la discipline de l’usine et prêt avec compétences, à en claquer la porte… Combien de chansons populaires se jouent du travail ? Manière à la fois de déclarer son amour et son dégoût du travail… Hymnes à la paresse ? Il s’agit surtout avec humour et humeur, d’oser piocher dans un vaste répertoire ouvert, comme un clin d’oeil aux fameux « Sublimes ».
Teaser de la pièce
Vidéo intégrale de la pièce ⬇️ https://youtu.be/Omw4S1djeB0
Quelques critiques
Le travail, c’est la chanson ! Louise Doutreligne pour le texte, Jean-Luc Paliès pour la mise en scène proposent un spectacle jubilatoire dont le thème est le travail… Isabelle Zanotti, directrice musicale et l’une des interprètes, est pour beaucoup dans la réussite de ce moment drôle et enlevé. Une formation musicale très bonne pour une suite de chansons d’un répertoire classique (Les Canuts) jusqu’aux variétés les plus variées (Il fait trop beau pour travailler…). De Bruant à Claude Bowling, le spectre est large. Le spectacle est plaisant et très professionnel. C’est sympathique et d’un très bon niveau. De la belles chansons et des interprètes engagés et talentueux ! Pour le plaisir.
Armelle Héliot – Le Figaro
Ça travaille du chapeau, des corps, de la voix, ça danse, ça chante, ça s’amuse, ça balance pas mal pour une exploration en musique du travail. Il sent bon la nostalgie, ce tour de chant foisonnant et enlevé qui dit tour à tour le bonheur du boulot, les joies du repos et l’angoisse du repos forcé. Voilà une plongée dans un patrimoine délicieux, souvent drôle mais aussi plus profond. Pour servir un répertoire qui conjugue Aristide Bruant et Gainsbourg, Eddy Mitchell et Zachary Richard, un trio de musiciens virtuoses et cinq chanteurs : deux messieurs, trois damoiselles. Isabelle Zanotti, à qui l’on doit la direction musicale, offre au spectacle quelques moments de bravoure, et notamment Planter café qu’elle chante en solo, au piano. Cette fille-là est terrible !
Nedjma Van Egmond – Le Point
Spectacle musical joyeux et tendrement nostalgique. Explore avec un humour revigorant et acéré le monde du travail. Spectacle dénonçant les aliénations du travail et l’ingratitude envers les ouvriers, piliers du monde industriel, célèbre la liberté quand elle est possible et… fait l’éloge de la paresse, entre poings levés et sourires aux lèvres. Avec trois femmes pétillantes et gracieuses et deux hommes drolatiques. Un alliage de liberté, de travail, d’inventivité, d’indépendance d’esprit et de bonne humeur.
Agnès Santi – La Terrasse
Musical choral pas banal (voir sa formation jazz, piano-contrebasse-batterie) proposant un florilège amusé de chansons populaires sur un thème qui ne peut laisser indifférent en ces temps de banqueroute. Tout est rassemblé là pour le plaisir de l’auditeur : les voix, les dialogues vivement troussés de Louise Doutreligne. Une manière drolatique de s’interroger sur la valeur travail et le productivisme forcené de nos sociétés occidentales !
Myrien Hajoui – A Nous Paris
Jean-Luc Paliès, Louise Doutreligne et Isabelle Zanotti nous proposent d’explorer un spectacle musical généreux. La brillante interprétation des Cireurs de souliers de Broadway par Isabelle Zanotti, la malicieuse reprise de la Biaiseuse par Claire Faurot, et l’interprétation très épurée mais vibrante d’émotion de Lily par Laura Pelerins… donnent réellement le ton du spectacle : éclectisme et énergie. Un trio de très bons musiciens jazzy (Alexandre Perrot à la contrebasse, Jean-Baptiste Paliès à la batterie, Thierry Pichat au piano) soutient à la perfection des interprètes au niveau technique homogène et aux voix très complémentaires. On ressort donc de ce spectacle avec des émotions plein le cœur et une bonne dose de bonne humeur !
Vincent Morch – Les Trois Coups
Chansons et Extraits
- Aristide Bruant : Les Canuts 1894
- Jules Jouy/Gustav Goublier : Filles d’ouvriers 1890
- J.Prévert/ H. Crolla : Les cireurs de souliers de Broadway 1953
- Paul Martinier/ Leo Lelievre : La biaiseuse 1953
- Philippe : Les petits métiers 1993
- Francis Lemarque : Les routiers 1953
- Mireille / Jean Nohain : Le pas du facteur 1949
- Yves Montand : Luna park 1944
- Serge Gainsbourg : Le poinçonneur des Lilas 1959
- Emile Stern/Eddy Marnay : Planter café 1959
- Henri Salvador : Le travail c’est la santé 1965
- Pierre Perret : Lily 1978 – Eddy Mitchell : Dactylo rock 1961
- Jean Sablon : Fermé jusqu’à lundi 1935
- Claude François : Le lundi au soleil 1972
- Pierre Bachelet : Les corons 1982
- Charles Aznavour : La bohème 1965
- Léo Ferré : La vie d’artiste 1975
- Yves Montand : Saltimbanques
- Charles Aznavour : Les comédiens 1962
- Johnny Hallyday : Le chanteur abandonné 1985
- Michel Berger : Le blues du businessman 1978
- M. Sicard/P.Durand : Aujourd’hui peut-être 1946
- Forbes, Lauderdale : Je ne veux pas travailler
- Zachary Richard : Travailler c’est trop dur
- Eric Toulis : Assedic 1994
- Georges Brassens : Le mauvais sujet repenti… 1968
- Claude Moine / Eddy Mitchell : Il ne rentre pas ce soir Pierre 1978
- Les Charlots : Merci patron 1971
- Bernard Lavilliers : Les mains d’or 2001
- Claude Bowling / Les Parisiennes : Il fait trop beau pour travailler 1960
Le spectacle Ça travaille encore a été créé avec le soutien de :
- La DRAC d’Ile-de-France
- Le Ministère de la Culture et de la Communication,
- La Région Ile-de-France,
- Le Conseil général du Val-de-Marne,
- L’ADAMI
- La SACEM
Coproduction : Fontenay-en-Scènes / Fontenay-sous-Bois
Coréalisation : Théâtre de Saint-Maur / Gare au Théâtre / Vingtième Théâtre
