Avec
- Claudine Fievet
- Alain Guillo
- Jean-Luc Paliès
- Magali Paliès ou Sophie Leleu
Mise en scène – Jean-Luc Paliès
Scénographie et vidéos – Lucas Jimenez
Assistant à la mise en scène – Alain Guillo
Costumes – Madeleine Nys
Adaptation Musicale – Jérôme Boudin-Clauzel
Les critiques
Une journaliste d’investigation spécialiste des religions est interrogée sur le phénoménal succès de son dernier livre : La Femme rejetée… ou les obsessions fanatiques : de Didon, reine de Carthage au IVe siècle avant Jésus-Christ jusqu’à la femme du XXIe siècle». Elle raconte comment lui en est venue l’idée lors d’un voyage en Argentine, patrie du labyrinthique Borges. Elle y découvre en effet un livre consacré à la première compagne de Saint Augustin, écrit par un jésuite espagnol du XVIIe siècle, acheté dans une étrange boutique d’antiquités de Buenos Aires, spécialiste des vinyles de Carlos Gardel… Ce qui est encore plus étrange, c’est que cette journaliste se nomme Aline Gardel… et qu’elle sait, elle, que le père « inconnu » de Carlos Gardel, pourrait être un « chaste » séminariste augustinien d’origine Aveyronnaise… Entre l’amour et son cruel reniement, entre la joie et sa terrifiante négation. L’œuvre célèbre aussi les femmes savantes, loin d’être ridicules, et conjugue la mémoire au présent, pour dire les dangers qui hélas nous menacent. Ponctuant l’intrigue, les airs splendides de Didon et Enée de Purcell, magnifiquement chantés par Magali Paliès suspendent le temps et sont en soi une réponse à Augustin. La Terrasse- Agnès Santi
Ce spectacle devrait ravir ceux qui ne sont pas indifférents aux enjeux de notre temps. Entre Radio, littérature, théâtre, vidéo, opéra et Tango et finalement avec une vitalité joyeuse, la pièce déballe sans vergogne ses quatre vérités au monde des hommes « savants » et réhabilite les femmes érudites … C’est comme une découverte inattendue … « une belle pépite » Le monde.fr
Une spirale à travers les siècles Faut-il passer par Buenos-Aires pour connaître la vérité sur saint Augustin et sur l’humiliation des femmes dans l’Antiquité ? Il faut croire que oui… Plusieurs histoires s’emboîtent : la vie charnelle puis misogyne d’Augustin, le mythe de Didon et Enée, le mystère Gardel, la dégradation de la femme et le mépris de la sexualité professé par la plupart des religions, les péripéties des classiques de la littérature et de l’opéra où la femme est le plus souvent une victime, l’existence antérieure de ce libraire d’occasions aussi étrange que ses collections de livres et de disques… La spirale est complexe, sans cesser d’être claire. Jean-Luc Paliès fait cohabiter sur le plateau quatre mini-scènes – le studio de radio, la boutique de Buenos-Aires, un espace pour le chant lyrique – et la pièce où demeure un « homme en noir » qui est l’incarnation de saint Augustin. Et il fait vivre beaucoup plus d’intrigues qu’il n’y a d’aires de jeu ! Le chant vient changer la respiration des mots, avec surtout des airs de Didon et Enée de Purcell (mais pas seulement) : belle interprétation de Sophie Leleu (qui chante en alternance avec Magali Paliès) et du chœur invité (qui change lui aussi, selon les lieux). Claudine Fiévet, autrice de la pièce, mais actrice sous ce deuxième nom incarne la journaliste-romancière avec un sens souriant du combat, de la défense et de l’attaque. Elle donne à son jeu et à sa présence la souplesse et l’ivresse de l’habileté intellectuelle. Alain Guillo, « l’homme en noir », est, très subtilement, la nuance, le secret, la douleur, la mortification et la certitude. Jean-Luc Paliès tient le rôle du libraire bonhomme mais sibyllin avec un enjouement qui enchante. C’est un spectacle d’équipe qui, tel qu’on a pu le voir à sa création au théâtre de Saint-Maur, porte la marque de la compagnie Influenscènes, celle d’un engagement passionné qui n’a pas peur du romanesque et de la facétie. Louise Doutreligne compose là un nouveau chapitre où la vérité des femmes fait craquer le discours séculaire des hommes. Si le dialogue tend à fournir en abondance éléments et arguments, la construction de la pièce et le spectacle les propulsent comme la lumière éclate dans une boule à facettes, en faisceaux. Le tango passe par là mais c’est la conviction féministe qui danse, avec le plaisir communicatif et les atouts d’un théâtre au riche langage, puisque fou de jeux, de chants, d’idées et d’images. C’est un spectacle d’équipe qui porte la marque de la Cie Influenscènes, celle d’un engagement passionné qui n’a pas peur du romanesque et de la facétie. Louise Doutreligne compose là un nouveau chapitre où la vérité des femmes fait craquer le discours séculaire des hommes…. Si le dialogue tend à fournir en abondance éléments et arguments, la construction de la pièce et le spectacle les propulsent comme la lumière éclate dans une boule à facettes, en faisceaux. WebThéâtre – Gilles Costaz
- Théâtre du Girasole theatredugirasole.fr - Focus dans le journal « La Terrasse » www.journal-laterrasse.fr - Article de Gilles Costaz paru sur le site WebThéâtre en mars 2016 www.webtheatre.fr - Article dans le journal « La Terrasse » de mars 2016 www.journal-laterrasse.fr
Bande annonce Vita#bis
Vidéo intégrale de la pièce ⬇️ https://youtu.be/Yxmgz9TEY_0
Quelques photos
Photos des répétitions : © Régine Nowak