de Federico Garcia Lorca Traduction/Adaptation Louise Doutreligne Mise en scène Jean-Luc Paliès
Théâtre Du Balcon Festival d’Avignon Théâtre Luxembourg de Meaux Théâtre de Chelles
Le Moulin Du Roc Scène Nationale de Niort TEP/ Théâtre de l’Est Parisien Tournées Sud et Ile de France…
Avec
Nathalie Adam – Mariana Araoz ou Marcela Obregon – Sarah Bensoussan Morgane Lombard – Laura Diez del Corral Claudine Fievet – Pascale Pose ou Léonor Galindo-Frot Marie-Christine Letort ou Rosa Ruiz – Christine Lietot – Axel Petersen
Décor Lucas Jimenez Construction décor Les Ateliers de la Scène Nationale de Niort Conseillers techniques Flamenco Marie-Carmen Garcia, Luis Jimenez Costumes Madeleine Nys Régie costumes Johanna Richard Régies Olivier Fosse, Alain Clement, Benoît Landais
Le pitch
Bernarda règne sur un village d’Espagne. Devenue veuve, elle impose un deuil de huit années à ses cinq filles. Un homme rôde autour de la casa, invisible et présent .Soupçons, jalousies, rancœurs, règlements de comptes jaillissent. Il y aura une mort violente et par-dessus tout, face à ce nouveau deuil l’imposition encore et toujours du silence horrible de Bernarda qui tombe comme une chape de plomb, comme tombent tous les abus de pouvoir.
« Mon amour pour autrui, ma profonde tendresse pour le peuple, auquel je suis enraciné, m’ont poussé à écrire du théâtre pour aller à tous, pour me confondre avec tous. »
Federico Garcia Lorca Œuvres complètes Ed. Gallimard, Vol VII, p. 385
Le teaser
Revue de presse
Il faut rendre hommage à cette création qui a su réconcilier le public avec un théâtre à la fois moderne, cultivé, mais simple et populaire. La langue claire et nette de Lorca traduite avec vigueur, humour et poésie par Louise Doutreligne, creuse les silences et transpire de symboles, de métaphores, directement lisibles pour tout un chacun : la montée du fascisme… la destinée des femmes dans les pays d’Orient…. sujets tristement d’actualité. Il fallait voir vendredi soir, dans une salle archi-comble parmi les cinq cents spectateurs, ces deux cent cinquante jeunes présents retenir leur souffle et vivre en direct les émotions de ce spectacle rare, d’une force poétique bouleversante… La qualité de cette attention prouve combien le travail de la Compagnie porte ses fruits. » D.J. La Marne
Méconnaissable sous le masque de vieillesse et la mantille noire, Louise Doutreligne est une marâtre phénoménale. Passionnée, elle est allée en Andalousie chercher les interjections d’un texte qu’elle a traduit et adapté. Louise Doutreligne et Jean-Luc (à la mise en scène) ont travaillé la musicalité des phrases et pour faire écho à ce huis clos exclusivement féminin, la voix de Camaron se meurt sur les notes d’un orchestre symphonique. Valérie Simonet – Libération
Compagnie sous Influence ibérique, Influence c’est une comédienne-auteur et un metteur en scène qui regardent ensemble dans la même direction. Présentée pour la première fois cette traduction était très attendue au Festival…Il fallait rendre la brutalité de la langue, trouver la correspondance en français. Et le travail des comédiennes a été cimenté par une grammaire commune : cours de Flamenco, étude de tableaux de l’époque pour les costumes, pour les attitudes et l’exigence des postures. Tout un travail de fond pour arriver à ce miracle qu’est le duende. Mitzi Gerber Dauphine Vaucluse
Jean-Luc Paliès, qui met en scène et dirige superbement les actrices, utilise le décor d’un patio de mosaïques, des draps immaculés sèchent à cour, et à jardin le banc de pierre est décoré des mêmes azulejos que la fontaine. Des cruchons de terre y conservent l’eau fraîche. Un chapelet de piments sèche au soleil. Seule note de couleur pour situer cette maison blanche où les femmes sont en noir… Les chants liturgiques de la mort s’opposent aux chants flamenco des fêtes et sérénades, et sous le ciel étoilé d’Avignon la représentation prend une symbolique d’exception. Danielle Dumas – L’avant-scène